Où l'amitié s'exprime...

Ce soir j'ai fait un truc plutôt bizarre...
J'ai effacé tous les posts de mon ancien blog...du premier...un besoin, une envie...je ne sais pas...toujours est-il que ça faisait un moment que j'en avais envie.

Et là j'ai réalisé, enfin je me suis rappelé de beaucoup de choses...

D'amies qui sont là depuis longtemps...ça commence même à faire un sacré bout de temps...

Une rencontre en cours, des destins croisés, des concerts légendaires...

Et cette certitude de toujours les avoir auprès de moi, des les savoir dans la catégorie "pour la vie"...tout simplement parce que je les aime, qu'elles me connaissent plus ou moins bien selon les périodes mais qu'elles les traversent ces périodes...plus ou moins facilement, en étant plus ou moins proches...

Ces gens à qui ont souhaite le meilleur et pour qui on espère pouvoir toujours être là quoi qu'il arrive...même si parfois c'est impossible...

Ces gens qui résistent à mes tempètes, dont je résiste à leurs tempètes...

Ces gens qui me feront toujours sourire avec pas grand chose avec qui j'ai encore envie de constuire des choses même si parfois ça semble un peu délicat voire difficile...

Ces personnes que j'aimerais avoir auprès de moi lors des moments vraiment importants de ma vie...

Il n'y en a pas beaucoup mais elles comptent beaucoup pour moi et je me disais que c'était peut-être le moment de le rappeler...

Je vous aime vous...

Ce qui bien sur ne m'empèche pas de rencontrer, d'apprécier de nouvelles personnes et de développer des relations plus qu'agréables avec d'autres (je vous vois venir tout de suite là tsssst).

Enfin bref...

"Oh I guess it would be niiiiice..."

Où le temps passe trop vite...

Sur la route à chercher pendant une heure une station radio diffusant de la musique kitsh sans aucun succès...

Et arriver...se retrouver après plusieurs mois et avoir l'impression que ça fait à peine quelques jours...

Mettre la musique à fond et chanter à tue-tête sur du George Mickaël...et éclater de rire...

Se battre dans la piscine, rencontrer de nouvelles têtes...discuter de tout et surtout de rien...

Profiter de la minute, de la seconde sans vraiment se demander ce qu'on fera demain...

Se promener au marché, sentir la lavande, entendre les cigales, et sentir la caresse du soleil sur son visage...

Faire des activités contraire à l'idée de culturel et de nouveau squatter une piscine en dégustant du vin...

Car oui, on a passé le week end avec des sommeliers...qui ont tenté de nous initier, avec un succès mitigé aux senteurs sutbiles des vins...de la banane flambée à l'ananas...autant de vins goutés, savourés et amicalement appréciés...

Et prendre un bain de minuit en se battant à coup de frite en mousse...

Et rire...rire...

Ces trois jours devaient me permettre de faire le point, de repartir de plus belle...

Je crois que c'est fait...

Merci les miss vous êtes géniales...

Où tout semble si simple...

Comme un coup de téléphone...et plus encore...

En route pour la clinique, à peine en retard et le sourire aux lèvres...la mini famille Bouet est dans la voiture, mon neveu gazouille, ma belle soeur sourit et mon frère est d'humeur rigolote...ça change...

Le téléphone sonne... J'ai le sourire rien qu'en voyant le nom qui s'affiche...alors que ça faisait presque un mois que je ne l'avais pas vu...
Et son rire, cette facilité que j'ai à lui parler de tout et de rien...cette impression que la dernière fois qu'on s'est parlé c'était hier...

Et prévoir de se voir la semaine prochaine...

Quand j'écoute ma belle soeur qui a du mal à se remémorer son dernier fou-rire...moi j'en ai des dizaines qui me viennent en tête...et qui me mettent le sourire aux lèvres rien que d'y penser...

Vendredi je me fais un week end avec mes deux plus chères amies...un week end "retrouvailles" au soleil, à ne penser à rien d'autre qu'à profiter du moment présent...

J'avais peut-être pas tort quand je lui ai dit que j'étais devenue très zen...

L'avenir?

On verra bien ce qu'il nous réserve...

Ce soir j'ai décidé que tout irait bien...

Et que je ferais en sorte pour que tout aille bien...ou tout du moins comme je le veux moi...

:)

Le vent qui souffle sur la peau, le calme régnant, la douceur d’un soleil que l’on ne voit qu’à moitié, le corps et l’esprit détendus, assise à regarder la rangée de sapins qui me servent de vue lorsque mon regard s’abandonne au-delà de mon balcon … j’aime les lendemains de soirée comme ça. Je suis rentrée il y a 7h.

Nous sommes partis hier direction l’IUT, point de rendez vous, à 16h20. Tout le monde en retard … on ne refait pas les personnes, ça faisait un an que nous « vivions » ensemble, on finit par connaître un peu les habitudes des gens. Plus tôt je reçois un appel de séb (le garçon qui est handicapé dans ma classe … enfin si on peut appeler ça « classe » à l’heure d’aujourd’hui parce toutes les choses ont une fin même si on y est dévouée corps et âme) et il me dit « le transport que j’avais prévu ne peut plus m’amener, faudrait que vous passiez me chercher ». A divaguer dans Montpellier pour trouver où il habitait … on a bien dû perdre 1h, mais ce n’est pas grave, ce qui nous attend les trente minutes suivantes valent bien le coup. A peine arrivés que nous sommes déjà en maillot et à la mer. Séb, lui, met une sorte de bouée … ça n’empêche pas le moins du monde que les vagues le submergent. Il a failli se noyer une dizaine de fois … sur le coup on rigole avec lui mais quand on y repense à posteriori, on se rend compte que s’occuper d’une personne handicapée, ça demande quand même énormément de patience, d’attention, de compréhension, de dévouement parfois aussi. C’est le genre de responsabilité qu’on ne se donne pas entre potes … et pourtant il y a des cas où l’on doit. Mais il est content, heureux de sortir avec des potes car c’est bien la première année qu’il est si bien intégré dans une classe. Alors tout ce qu’il peut bien se passer autour … Après la mer direction le sable chaud. On entend les blagues de certains, les rires des enfants à côté, le bruit de la plage … toutes ces choses qui vous font fuir les soucis quotidien. On va manger et là on se dit qu’il ne changera jamais … il s’ennui car ne participe pas à la fête comme nous. Il ne veut/peut pas ? Non … il a décidé qu’il ne voulait plus être là, que toute l’attention n’était plus portée sur lui mais sur la fête, alors il s’ennui. « Carine, je veux rentrer » … Carine acquiesce, un brin énervée de ne pas pouvoir profiter de la fête qui battait alors son plein « ok Séb, j’te ramène ……… ».

Et Boulinichou … mon petit boulet … il s’est enfin décidé à venir me parler. Pour sa énième tentative, il avait une semaine auparavant tenté de me faire comprendre par l’intermédiaire d’autres personnes qu’il voulait me parler. A sa lâcheté habituelle, il a substitué sa précédente veine tentative à un message privé sur le forum de notre « classe ». Alors on est allé parler. Je lui ai dit que je n’appréciais pas son attitude, qu'il donnait intentionnellement ou non une image de lui qui faisait que sa condition était celle qu'elle était aujourd’hui aux yeux de tout le monde mais qu'on était marginal que si on le voulait, que j'avais une copine et que je n’avais pas d’affinités avec lui car en avoir avec des personnes réellement, ça ne se faisait pas avec n’importe qui à n’importe quel coin de rue. Il a besoin d’une personne qui lui fasse découvrir l’amitié, l’amour, qui s’occupe de lui, qui occupe ses pensées chaque fois qu’il en a besoin … je ne veux pas être cette personne. Je m’y refuse pour diverses raisons. On dira plus simplement « on ne peut pas plaire à tout le monde » comme le rappelle le nom d’une émission de télé. Il a conclu par un :
« est ce que je peux te demander une faveur ? »
« dis moi … »
« est ce que je peux te faire un calin ? »
« non. Là ça va être impossible. Il n’y a que très peu de personnes à qui j’en fais, ça ne se compte même pas sur les doigts de la main. Alors non. »

Y’a des fois où on se dit qu’un mec c’est quand même bien lourd … il ne comprend pas que je peux vivre sans lui comme je ne comprends pas qu’il voudrait que la personne à ses côtés soit moi.
Enfin sinon la soirée s’est très bien finie. Toutes ces choses qui vous enivrent étaient réunies … alcool, joins, rires, un vent doux qui balaye le visage, le bruit des vagues pour bercer, les étoiles dans le ciel qui paraissaient si accessibles …


Finalement on repart tous à 7h ce matin. Je rentre chez moi et la première chose que j’ai pensé fut « les clefs de la voiture … où elles sont ? ». Car la veille j’avais vidé mon sac dans lequel elles étaient pour y mettre les affaires de plage. La veille également, ma mère et ma grande sœur étaient venues pour régler quelques détails avec l’agence de location. Comme à son habitude, ma mère parle pour me parler, pour avoir quelque chose à dire, donner une contenance à nos rencontres, aux moments que l’on passe ensemble. Tout est sujet à réflexion. Par exemple un nouveau panneau sur la route « oooh je l’avais pas vu lui … et toi ? il ne sert à rien implanté ici quand même. ». Enfin le genre de choses qui sont là pour le moment mais desquelles on se passerait volontiers. Alors elle me parle de mes comptes bancaires hier, croyez vous réellement que j’ai eu le temps ces temps ci entre les partiels, ma copine, les quelques problèmes autour ? Alors comme d’habitude ça fini mal … Mais pour en revenir à ces clefs … toujours aussi douée qu’elle soit, c’était ma mère qui les avait ramenées à Avignon avec elle … il y a des fois on se demande si elle fait vraiment attention à ce qu’elle fait … prendre les clefs et les mettre dans son sac pour moi ça rejoint tout à fait ce que je disais juste avant « faire ou dire quelque chose pour se donner une contenance l’espace d’un instant ». Voilà comment les situations entre elle et moi se décrivent depuis plus d’un an maintenant … peut être qu’avec le temps et la distance ça ira mieux. Qui sait.


Les vacances s’annoncent bien. En profiter au maximum, this is THE leitmotiv ^^
GO GO GO ^^

Où j'essaie d'avoir l'air intelligent...

Ce matin je fais ma jeunesse dynamique et je vais me promener aux agences d'interim.

Il fait chaud, il fait beau, ça sent bon le sable chaud (oups, je m'égare un peu là...)...un temps à être posé sur une terrasse à siroter un monaco en devisant sur la marche du monde.

Mais non, je cherche du boulot...91 jours de taff ni plus, ni moins...(surtout pas moins!)

"Vous êtes étudiante?"

"Non, du tout..."

"Alors vous pouvez vous assoir."

La jeune fille regarde mon CV, visiblement impressionnée par mes études et mon expérience professionnelle, surtout comparativement à mon jeune âge.
Elle me demande une traduction complète de mes études (forcément MST JET c'est pas très vendeur à première vue...), hoche la tête pendant que j'essaie de prendre l'air intelligent.

"Alors, vous nous interessez surtout pour votre côté juriste."

Mon quoi? Ah oui...

"Pour les autres aspects, le côté trilingue et votre expérience dans la restauration, je vous envoie là et là", ajoute-t-elle en me tendant une feuille pleine d'adresses.

Je prend mon air le plus intelligent que j'ai en stock, je hoche la tête l'air convaincue tout en pensant que lundi je vais encore devoir courir de partout...le monde est cruel parfois.

"Bon et bien, bonne fin de journée".

Je souris, la salue, tout en me disant que la notion de fin de journée est décidément très relative...
Il n'est que 10H30...

Où la pression retombe...

Il est 20H00...

L'infirmière vient nous voir, ça doit faire 6H qu'on est assis sur ces chaises peu confortables.
Elle est toute jeune, toute souriante et nous regarde d'un air attendri.

Il faut dire qu'on doit vraiment avoir des têtes de déterrés vu le peu d'heures de sommeil qu'on a pu cummuler depuis ces derniers jours...

On entre aux soins intensifs...l'atmosphère est un peu tendue, il fait sombre, on entend un bip bip régulier un peu partout.

Mon frère et moi nous postons d'un côté et de l'autre de ma mère...même reflexe de lui caresser doucement la joue.

Elle ouvre un peu les yeux, pousse un grognement et parle d'une voix rauque.

"Hmmm, ce soir je dors...demain je marche."

Elle remue les doigts de pieds et ferme les yeux, l'air satisfait.

Nous sortons tous les deux, laissant mon père lui parler quelques minutes.

Les larmes coulent enfin...larmes de soulagement, de stress...de ce genre de choses qui ne sortaient pas depuis plusieurs jours.

Mon frère me regarde, me sourit, attendri.

"C'est pas la peine de pleurer...je sais qu'elle a une voix d'homme mais ça va lui passer."

Je ravale un sanglot et rit nerveusement.

Je pourrais dire que j'ai réalisé à quel point tout était instable, fragile...que rien n'est jamais acquis...Ce genre de banalités que tout le monde sait déjà...

Je peux juste dire que je me suis encore rendue compte à quel point ma mère était un petit bout de femme courageuse et ça, ça me met encore les larmes aux yeux...

Comme si la terre allait s'arreter de tourner, comme si le jour se transformait en nuit, comme si ...

Aujourd'hui j'ai joué ma fille ... pré soutenance oblige ... du coup je me ramène avec deux jupes, 2 débardeurs, 1 paire de sandales et 1 paire de baskets fines ... mon dieu ça va faire tache dans mon armoir, j'espère que ça ne va pas contaminer mes baggy. vous savez une sorte de transmutation des vetements, quelque chose d'innatendu et se surnaturel, mais qui pourrait tout a fait arriver vu mon état d'esprit plutot folklo ces temps ci. Bon allez, j'suis pas vache, je vous montrerais le résultat !

Popeye prise en prépa, moi ça m'fait kiffer. "alr moi euuuh, j'voudré DdiKC mon mess sur le rock_du_ciel pour ma popeye, L é tro forte, ça m'étone pa keL soi priz en prépa vu com L sé tro bien fr tenir 1 paille ds ses narines" "lachez vos coms"

Demain, partance avec mon z'homme pour une contré lointaine et non pas imaginaire mais remplie de petites bestioles vertes aux gouts bizarroïdes, contré perdue aux alentours de lille, contré de la famille de crevette, contré qui n'est autre qu'hazebrouck ! Dès qu'on arrive, direction la mer du nord (inculte c'est en belgique)(non tu le savais pas)(non j'ai dit)(bon ta gueule)...on verra bien ce que les deux croutons d'accueil nous on réservé comme programme !

J'aurais tant voulu marquer plus, mais la venue de me tendre soeurette m'oblige et contrains à faire le ménache.

A un tout plus les gens.

Veiller tard...

Il y en a qui prennent ça à la rigolade, d'autres qui essaient de faire comme si de rien était...

Moi je suis à fleur de peau...la seule personne avec qui j'arrive à dialoguer sans aucune prise de tête est un mec que je ne connais même pas et qui me fait rire jusqu'à point d'heure...

J'ai envie de pousser un hurlement et d'aller me cacher dans un coin...

J'ai envie de voir certaines personnes enfin m'écouter vraiment alors que ça ne vient pas...

J'ai envie d'être avec mes deux meilleures amies, de me poser devant un thé et de parler de choses débiles...

J'ai tout simplement envie que tout se passe bien...que la mauvaise passe générale finisse par passer et que j'arrive à prévoir quelques trucs même s'ils sont peu importants et peu utiles...

J'ai envie de sourire franchement, de rire en étant sure que derrière je ne me mettrais pas à pleurer...

J'ai envie que cette boule dans ma gorge disparaisse et que tout aille mieux...

...

Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard...

Dans l'air du temps...

Je n’arrive pas à dormir … ce soir encore. Peut être le stress des exams qui arrive, cette fin de semestre qui pourtant ne s’est pas si mal déroulée que ça. J’y pense, ça me préoccupe mais pas outre mesure parce que je connais plus ou moins tout ce que je dois savoir, dès que j’ai le temps j’attaque les révisions sérieusement. Mais ce n’est pas ce à quoi je pense. Ce n’est pas ça qui fait que j’ai cet état d’esprit que j’ai eu si souvent auparavant, qu’il me serait impossible de décrire car des mots ne suffisent pas, ce sont plus des sensations. Ce genre de choses que vous sentez mais qui restent dans le domaine de la sensation …

Deux nuits avec elle … retrouver ces gestes, ces besoins, ce bien être, cette plénitude. Etre dans les bras de quelqu’un le soir pour s’endormir et se dire que le lendemain la personne sera toujours là quand on ouvrira les yeux, que non ce n’était pas un rêve comme on peut en faire si souvent. Se dire aussi qu’on a de la chance. Il y a tellement de choses que j’aimerais dire mais qui ne se racontent pas ainsi, pas ici, pas comme ça … et pourtant ce n’est rien de choquant.
Deux nuits tranquilles dans les bras d’une personne qu’on apprécie de plus en plus, chez qui on s’étonne de trouver ceci ou cela. Pas besoin d’aller plus loin, de vouloir plus. Remarquer que tout n’est pas forcément intéressé. On évolue tous.

Repenser aussi à tout ce qu’il peut se passer en ce moment. Toutes ces choses qui occupent une vie. Loin de moi l’idée de dire qu’elle est morne et dénuée de remous ces temps ci, le contraire bat son plein. Après tout peut être que je suis dépassée par tous ces évènements ?! Peut être est ce simplement ça …

Ce n’est encore pas cette nuit que je m’endormirais de suite. Je réfléchis à qui j’ai été, ce que j’ai pu faire auparavant, comment j’ai pu réagir, ce que je suis maintenant, comment et en quel sens j’ai évolué. C’est marrant ce regard qui change sur notre vie au fur et à mesure que l’on avance, que l’on passe ces étapes, que l’on apprend aussi bien sur soi que sur ce(ux) qui nous entoure(nt). C’est dans ce genre de moments que je rigole quand je lis ou entends des « tu comprendras plus tard », ces mêmes mots que j’ai su et sais encore dire parfois … et pourquoi serait ce la personne qui se fourvoierait et pas nous ? Pourquoi sa vision plus tard deviendra « la bonne » ? Parce qu’on est trop orgueilleux pour se dire qu’on est déjà à un stade d’évolution de pensées trop haut à ce niveau là pour pouvoir se tromper ?
Enfin tout ça me fait doucement sourire …


Bon, et si on allait chantonner gaiement dans un champ de fleurs l’air de rien ?

Une nuit blanche...

J'ai lancé un défi à un copain hier soir...enfin avant hier soir même techniquement parlant.
Et nous voilà en train de discuter depuis 1H00 ce matin, attendant de voir qui craquera le premier...
Avec gages à la clé bien sur sinon c'est pas drôle...

Et comme à chaque fois que je me fais une nuit blanche je cogite...je me demande où j'en suis, ce que je veux, dans quelle étagère...ce genre de choses qu'on essaie d'occulter au maximum dans la journée mais qui finissent fatalement par revenir une fois que tous les sujets de conversation sont tombés...

Et finalement...pardoxalement...je me dis que ça ne me dérange pas tant que ça de devoir retrouver un boulot...en espérant que ce ne soit pas non plus trop trop compliqué ni long d'en trouver un sinon je vais mal le vivre...
Retrouver un rythme de vie un peu plus cohérent (devoir me lever le matin oh mon Dieu ça va être dur moi je vous le garantie)...rencontrer de nouvelles têtes même si ce n'est pas dans le milieu que je souhaiterais...
Et accessoirement avoir de nouveau des rentrées d'argent...pouvoir me faire plaisir quelques fois, si j'ai envie et sans avoir à me demander combien de mois je devrais payer pour cette petite folie passagère...

On ne sait jamais ce que peut nous reserver l'avenir...je suis plutôt bien placée pour dire qu'on se retrouve toujours devant des situations incongrues, auxquelles on ne s'y attendait pas.
La vie est faite de choix, de chemins qu'on aurait pu prendre...qu'on aurait du prendre...et de décisions à assumer...
Mais ce qui parait parfois évident aux yeux de certains ne le sont pas aux yeux de la personne concernée...

J'ai fait des choix...pas toujours bons...parfois même mauvais...mais quand j'y pense il y a peu de choses que je regrette...je me dis que mes erreurs de parcours me résument assez bien finalement...

Une de plus ou de moins...quelle importance? Du moment où je vis pleinement le moment présent et que j'assume mes actes.... Non?

Après le reste...

Finalement...ça va plutôt pas mal ^^

Bon...

...on pourrait dire que l'heure est grave...

Enfin...grave...ça pourrait être largement pire hein...

Les Assedics m'ont dit que non merci, ils n'avaient pas envie de me donner des sous et que par conséquent je devrais me débrouiller pour travailler 91 jours pour avoir mes indemnités...

Après être passée par tous les états, colère, tristesse, crise de nerfs, crise de larmes et que sais-je encore, j'ai réussi à me calmer et à réfléchir un peu.

Trois mois...c'est pas énorme après tout...
Même si ce sera certainement un boulot de merde...mon dernier boulot de merde...avant d'avoir enfin un vrai boulot comme j'en rève...

Et puis, peut-être que ça me changerait un peu les idées aussi qui sait...

Alors... restauration rapide ou caissière en supermarché? XD

Pffff...par contre qu'est ce que j'ai mal à la tête c'est pas cool.

Et puis je me dit que dans quelques années, quand je serais posée, dans mon chez moi, avec un boulot dans la culture ou la conservation du patrimoine et un chewi a moi, j'y repenserais à tout ça...et je rirais de mes galères...

Huhuhu...

les chiens ne font pas des chats

Pas de chichi avec les petits poids, pas de pitié pour les croissants, pas de sauce tomate pour les snorkis, je reviens vous embeter un peu avec mes écrits des temps anciens et immémorés. Aussi peu douée qu’Harriette Olson, aussi tendre que King Kong (il est poilu, moi aussi)(j’assume totalement), aussi bête que ma poudre a laver (plus communément appelée dash 7 en 3)(avec de l’adoucissant siouplait)(tient ya aussi des singes dans les pubs Omo)(king kong mon idooooole)(KKB ? XD)

Trêve de bêtises.

Hier, Paris, 13h, et c’est le drame ! Deux cons sortis d’en bas de la falaise du petit parc communément venus de ma classe, sautent sur nous, bataille d’eau en tête, bataille d’eau en route, et rigolade dans le vent (*heureuse la fille*). S’en suit un tarot, ptite novice en gerbe herbe, je me démerde plutôt pas mal (oui je suis une surdouée a mes heures). Me rend compte que mon attaque au bras, alias les petits boutons, reviennent de plus belle au fur et a mesure que les exams approchent, que la chaleur grimpe, et que je bouffe des cochonneries (sus au régime !)(pizza rabbit m’a attaqué)(il m’a obligé d’acheter une pizza ultra épicée soit y en passant)(plein de graaaas). Bref, pas vraiment bougé du solé mio, ce qui devait arriver arriva, énorme coup de soleil sur le bras droit, le bras gauche toujours carpet, aussi blanc que ma poudre dash, je vous dis pas quand le coup de soleil va partir à scarface XD

S’est enchaîné le soir, la garde des bestioles démons enfants. Plus ou moins bien passé. J’ai eu droit a des calins et des confidences de polichinelle, une petite crise d’un pitchou qui ne voulait pas se laver les dents. Maman rentrée vers 20h30, maman apparemment ravie de voir sa progéniture à peine couchée (qu’est ce que j’ai pu luter pour les faire grimper dans leurs lits !).

Bilan : chaud et bien !

Aujourd’hui : mon Lala … et c’est peut etre lui le plus terrible môme de l’histoire ;)

La recette du chef

Pour le nom de la recette, je n'en ai pas la moindre idée, alors pour celles ou ceux que ça inspirerait, ne vous génez pas ^^

Recette pour 1 personne (multiplier les quantités à quantité voulue).
Temps de préparation : 20 à 30 minutes suivant votre agilité

Ingrédients :

• des snorkies (lire gnocchi)
• de la bolognaise
• du gruyère rapé
• deux tranches de jambon

Préparation :

Faire cuire les snorkies sur feu moyen dans une poile à frire dans laquelle vous aurez préalablement fait chauffer de l'huile. Les retourner de temps à autre pour les faire dorer bien comme il faut. Pendant ce temps, mettez deux tranches de jambon sur une assiette. Soupoudrez généreusement de gruyère, étalez de la même manière la sauce bolognaise (n'oubliez pas entre temps de retourner les snorkies ! ... pfff faut vraiment tout vous rappeler ... c'est pas bon les snorkies trop bronzés) (1).
Une fois que les snorkies auront pris un bain de soleil conséquent, merci de baisser le feu dans l'âtre au minimum. Les diviser en deux camps et mettre le camp de gauche sur la première tranche de jambon, le camp de droite sur la seconde tranche de jambon. Envoyez les deux groupes faire une cure de sona sur la poile (2) pour que le gruyère fonde et que la bolo ainsi que le jambon chauffent un brin ... après tout il faut bien leur faire perdre un peu de poids !
Laissez chauffer deux minutes vingt quatre secondes et remettez vos vacanciers sur l'assiette (3).

C'est prêt !!!!!!!!


Conseil de préparation : quelques verres de Yop en mangeant le tout et votre repas sera tout ce qu'il y a de plus équilibré, léger et raffiné.


Et en photos ?

(1) :




(2) :



(3):




Le Yop qui fait des arbres sur le verre :

Un rêve...

Il est18H...

Les gens commencent à affluer, tout sourire...Tout le monde ou presque a un panier repas, des sandwichs et de quoi boire en attendant...
Il fait beau même si le vent souffle sans discontinuer depuis plusieurs jours.
Tout le monde s'agite, se bouscule, rit.

J'en profite pour discuter avec mon frère de tout et de rien...de détails, de futilités et de trucs très sérieux...de ces moments qui sont si rares maintenant qu'on est des grandes personnes...

19H sonnent...On se retourne, les files d'attente ont pris des proportions impressionnantes... toutes les personnes devant moi se retournent et sourient en se disant qu'elles ont bien fait de venir aussi tôt...à vrai dire on se le dit aussi...

19H30...la file commence à avancer...je regarde mon billet, acheté il y a près d'un an et qui avait failli ne pas servir pour cause d'annulation de concert...mais qui finalement avait été reporté de quelques mois...

19H45...On rentre dans la salle de concert, les gens rient, crient, se courrent après...On cherche où s'installer et on trouve des places assises juste en face de la scène...presque assez près pour voir le visage du chanteur...

J'en profite alors pour regarder autour de moi, amusée...Il y a de tous les âges...du gamin de 10 ans aux boucles blond roux, au groupe de quadras jeunes et dynamiques, bronzés mais pas trop et qui rient aux éclats, ravis de s'échapper du quotidien...

20H30...les lumières s'éteignent...la première partie peut commencer...
Sisco...charmant, déroutant, et terriblement agréable à écouter...
Tout le monde est aux anges, la soirée commence sous les meilleures auspices...

Et vient l'entracte...
Et une angoisse diffuse...Celle d'être déçue par le concert, de ne pas retrouver les sensations ressenties en écoutant ses chansons, de se retrouver face à un robot ou que sais-je encore...

Ma belle soeur et son amie nous rejoignent et les lumières s'éteignent de nouveau...

Et la musique reprend...

Gérald de Palmas est sur scène...Il aime être là et ça se voit...Il a un sourire jusqu'aux oreilles ça se voit de là où je suis...

Et le rêve commence...la musique l'emporte sur le reste...des milliers de personnes là uniquement pour savourer un moment unique, pour profiter de quelques heures d'un plaisir simple, de vraies sensations...

J'ai la voix qui commence à se casser à force de chanter et je sens que je ne suis pas la seule mais il insiste et nous fait reprendre à tue-tête refrains et mélodies entrainantes...

Il s'en va, revient, repart encore et revient une dernière fois, l'air de rien et tout sourire, nous demandant si on attend une chanson particulière...
Tout le monde hurle que oui bien évidemment, il n'a toujours pas chanté "Sur la route"...
Il se met alors à chanter une chanson en patois créole, éclate de rire et repart pour une chanson qui va durer plus de 20 minutes...

Les lumières se rallument enfin...tout le monde a les yeux qui brillent et la tête dans les nuages...

La salle se vide peu à peu...

La fête est terminée...

Quelques heures de rêves toutes simples et qui laisseront des souvenirs impérissables...

J'en sourie encore...