*Schting*

*mode auto-renfermement *

C'est quand on se met à écrire des articles tout plein d'étoiles qu'on se rend compte qu'on a oublié la super colle pour les faire tenir dans le ciel.

Pour une simple remarque, pour une simple parole, pour une simple pensée, pour de simples à-priori, je mets un grosse musique qui cris en fond sonore, je me mets en occupé, je ne parle presque plus, et je me mets à repenser à tout ça, à écrire ici parce qu'ici on ne juge pas, ici on lit et on conseille, ici c'est un territoire connu et amicale dans lequel je peux déverser des flots de craintes qui seront atténuées bien plus tard.

"I will be heard"

Réception du zip de balaise de K's Choice, changement de mode :
*mode latence*

Face à ça j'aime bien écouter les gens qui se disent "fou", ils se donnent une impression d'existence, c'est assez marrant.

Je sais pas pourquoi, d'un coup je viens de penser à ce tintement qui reste encré dans ma mémoire aussi nettement qu'on pourrait distinguer la lune parmi les étoiles.
Gwen doit le connaître par coeur elle aussi.
Ce petit bruit aïgu qu'on entends à la mer lorsque la proue des bateaux vient taper contre la mât lorsque le vent décide de s'engouffrer à travers les marinas.
Et j'avoue ne pas savoir pourquoi il me manque.
Peut être est-ce parce que je regrette de ne pas être passée plus souvent chez lui. D'ailleurs, pourquoi quand je regarde tous ces weekends je me rends compte que je n'ai pas songé une seule seconde à aller en passer un chez lui ... je n'y ai même pas songé une seule seconde.
Comme une évidence ça vient de me sauter aux yeux.

Songer à tous ces matins où on se réveillait avec le chant des mouettes pour aller prendre un sacristin et foncer à la plage.
Songer à toutes ces choses de l'enfance qui nous ont construits et appris tellement.
Songer aussi à ne pas trop revenir en arrière.

*Schting*

Juste envie de parler …
Mais personne … tout le monde est parti. Occupé.

Je redécouvre cette sensation que j’avais oubliée depuis bien longtemps … coup de blues latent. En fond sonore un bon vieux « K’s choice » en choisissant évidemment les chansons les plus mélancoliques et tristes pour aller avec l’ambiance du moment.
Juste l’envie de regarder dehors, le chauffage soufflant sur moi et les pensées ailleurs… complètement ailleurs… moi avec. Depuis que je l’ai rencontré, tout ceci faisait partie du souvenir, ces sensations de mélancolie. Je ne me sens même pas mal. Ça fait même du bien d’être là tout en étant ailleurs.

Une fois de plus je reprends ce langage cryptique qui la faisait aussi bien sourire que la rendre dubitative quand on s’est rencontré … lol … Et je souris de mélancolie. Mélancolie …

Après tous ces week end plus agités les uns que les autres, après tous ces moments plus creux les uns que les autres et elle qui m’avait tendu la main, inéluctablement, sans jamais ciller …
Je l’aime.
Seule Elle sait combien je l’aime et la sincérité dont il retourne.
Je ne pourrais pas faire ce que vous me demandez comme tous les autres. Je ne pourrais pas. Et encore une fois, lui, il sera là. Un de cette espèce que je n’ai pas envie de mettre à sac. Encore une fois me tromperais je ? Est-ce seulement un caprice ? Est-ce compréhensible ? … s’ils me suivent, peut être que non/non/oui.

On ne joue pas avec ce genre de choses.
Petit bout de tendresse.
Océan de bonheur.
Je t’aime, tu le sais au moins ? …

Mouaif...

Ou comment avoir de ces grands moments de solitude...

Hier soir j'ai eu un moment de ... comment dire... pas de panique, ce serait un peu trop violent... de peur tout simplement, cette bonne vieille frayeur incompréhensible et difficilement gérable.

Une histoire de voiture, de rêve, d'hallucination ou de réalité peu importe, je m'en suis tirée sans aucun bobo, avec une grosse boule dans le ventre et une vague envie de pleurer.

Et malheureusement tous les gens avec qui j'avais besoin de parler ou qui auraient pu me calmer étaient soit carrément pas là, avaient mieux à faire ou n'étaient pas en état...

Conclusion j'ai fait ce qu'il parait que j'avais le mieux à faire.

Je me suis couchée.

La musique à fond sur les oreilles, grelottant de froid alors qu'il faisait plutôt bon dans mon appart. J'ai essayé de me cacher du monde...Je pense que j'y suis plutôt bien arrivée...

Et me voilà la tête complètement en vrac, l'air complètement explosée (c'est pas qu'un air) et frissonnant parce que je n'ai pas assez dormi.

Dans la série des sommeils réparateurs...

Et le pire c'est que je me dis que je vais devoir prendre la voiture...

Y a des jours comme ça...

Dis maman...

Il existe le Prince Charmant ?

Vous savez ce garçon gentil mais pas trop, compréhensif mais qui comprend pas tout, un peu paumé devant tout ce qu'on regroupe sous le terme de "mystère féminin"...

Ce garçon pas parfait, loin s'en faut, mais celui qui sera le plus apte à supporter les névroses et à les accepter...à aimer, avec nos défauts, nos délires et nos dérives...

Et que j'aimerais aussi avec tout ce qui va avec...

Je crois que c'est ça le plus difficile à l'heure actuelle...me demander où il est ce Prince Charmant, me demander si j'y ai droit ou pas...enfin vous voyez le genre...

Pis, c'est pas obligé que ce soit un Prince hein...Je suis pas contrariante...enfin si mais il parait que ça fait mon charme.

Et je me dis aussi une chose, je dois bien être la princesse charmante de quelqu'un non ?

Alors oui le Prince Charmant existe...en tout cas c'est ce que je me dis...mais il faut savoir où le chercher, ouvrir les yeux quand il faut et ne pas oublier qu'il n'y a pas forcément de Prince Charmant derrière tous les crapauds (oui je vous ai vu chantonner :p)...

Pom polom...

- Melody Maker -

C'est bizarre cette impression de passer de mains en mains.
Se dire qu'on n'est pas stable auprès d'une personne.
Se dire qu'on ne supporte pas leur compagnie trop longtemps.
Savoir qu'on va passer trois ans à ne savoir qu'en faire.

Puis finalement regarder en arrière sur cette soirée d'hier, et la journée passée avec ces deux mêmes personnes, et se dire que finalement si c'étaient les dernières mains de transfert ça serait pas plus mal.

Parce qu'A. sait vous pousser dans les canapés d'un gens que vous avez aperçu une fois dans un bus.
Parce que S. sait vous faire rigoler et attraper des pieds de chaises et dessiner des smileys à 3h du matin.

Juste penser à se rappeler que toute boisson à base de sel est inbuvable, et que même si votre voisin a un joli minois et se fait lâchement vaincre à un duel de serpent, il ne faut pas accepter d'ingurgiter ce type de boisson qui est innomable !

Et parce qu'aujourd'hui j'ai marché tout autour d'un lac et que, tout en écoutant A. me parler de lui, je pensais à ce qui s'est passé, ce que j'ai vécu il y a quelques temps.

Ca fait du bien de prendre l'air, mais pas que celui entre votre voiture et votre salle de cours.
Ca fait du bien de rire, mais pas ce rire que vous impose la pitié absurde des gens que vous êtes obligés de cottoyer.
Ca fait du bien de courir, mais pas pour fuir votre quotidien.
Ca fait du bien de rencontrer des gens, mais pas ceux initialisés à un QI négatif.

Et pour couronner le tout, Monsieur Enfoiré [te méprends pas, c'est très amical comme terme][pour de vrai en plus][celui avec qui je m'entends le mieux dans ma classe][faut pas déconner non plus] vient bosser demain chez moi. Je vais pouvoir expérimenter des recettes sur lui XD
... sortez les cachets pour la digestion les filles !

Agna

Encore une fois à ne pas savoir qu’écrire alors que ce n’est pas l’envie qui manque.

Peut être juste un soupir … Comme d’un soulagement. Pouvoir respirer, voir les choses sous un nouvel angle, une fois encore … peut être enfin la bonne.

On ne dit jamais assez aux personnes à qui l’on tient qu’on les aime.

C’est une vérité … alors vous avez ceux qui le disent sans parcimonie aucune à tout va. Vous savez … les bons vieux « on restera amis pour la viiiie ! » suivi en général d’un « rendez vous dans dix ans, même jour, même heure, etc… ». Vous avez les handicapés sentimentaux qui n’en lâchent pas une miette ou rarement. Et ces autres, plus rares, qui le disent quand ils en ont envie, besoin ou que sais je d’autre.

Le fait est que lorsque ceci est sincère, qu’on le ressent, on ne peut généralement pas s’empêcher d’évoquer également ce que l’on ressent d’une manière ou d’une autre.

Moi, dans tout ça, je me dis que je pourrais très bien mourir dans l’heure qui suit et qu’aucune des personnes qui m’entoure ne serait en réelle mesure de décrire ce que je ressentais pour elle. Je trouve ça fichtrement dommage. Mais … comment décrire ? On ne peut pas quantifier des sentiments comme de la farine dans une recette. Puis ils changent, évoluent, mais surtout … surtout personne n’associe réellement les mêmes choses derrière un mot du fait de notre système de valeurs.

En fait tout ceci réside en une seule et unique chose : s’ouvrir et être franche.

Là je dis, merci Pépelle. (private Joke)

Enfin, pour changer de sujet, j’aimerai juste crier à la blasitude totale et à un énervement certain au niveau des utilisateurs de la technologie portable.

Toi, usager des transports en commun que tu es, n’as-tu jamais entendu ce doux son mélodieux de rap sauvage, arguant des :

« Les nègres lâchent plus de charabia qu'une vache espagnole
A côté d'eux ma plume fait du Marcel Pagnol
Je fume quand je stress, roule avec des gremlins
et ma street team, colle mes putes dans ta tess »

Par exemple … Tout ce qu’il y a de plus charmant, et encore, je suis restée dans l’over soft.

Cette charmante mélodie provenait d’un téléphone portable sur lequel, toi, lecteur adoré, tu écouterais du JJG, de l’Evanescence ou que sais je encore si seulement tu avais les tunes de te le payer. Mais une chose dont je suis sure, c’est que tu n’emmerderais pas les autres dans les transports pour une simple raison « le respect des autres ». Une valeur bien vite perdue par les nouvelles générations … ça me débecte.

Remarquez, on devrait se cotiser pour faire un duel musical dans le tram. C’est une version plus stylé que le bon vieux « c’est à baboooord, qu’on gueule qu’on gueule, c’est à baboooord qu’on gueule le plus fort ! » et cie.

Ou alors tout ceci dénote un soucis d’audition, ou peut être une réelle envie de partager, ou une perte totale de la vue incluant par cela même que les personnes se croient seules.

Ou alors, de manière plus pragmatique … une dégénérescence congénitale du cerveau.

Bon voilà, maintenant que j’ai bien râlé, j’vais aller travailler.

Non parce que c’est pas tout, mais si j’ai pas mon année et mon diplôme, comment je vais me le payer mon téléphone Aïe Tech’ pour les duels musicaux ? Hein ?

Une jolie fée...

Pendant longtemps j'ai révé de cette fée, vous savez de celle qui viendrait mettre un coup de baguette magique et changer tout ce qui n'allait pas chez moi...

Je me suis accrochée à tout et n'importe quoi, de bien et de nettement moins bien, espérant que ça ferait venir cette fameuse fée qui changerait tout.

Et tout à l'heure je me balladais entre deux etals, je les écoutais faire leur duo d'amoureux boulets un sourire attendri aux lèvres et prète à rire à une idiotie que l'un ou l'autre ferait quand je l'ai croisée en train de boire un verre de vin. J'ai eu un moment d'incertitude, savoir si c'était elle ou pas, je me suis même retournée plusieurs fois pour avoir confirmation et beaucoup de choses me sont revenues à la mémoire.

En fait la fée...C'est moi...Il n'y a que moi qui peut mettre des coups de baguette là où il faut, qui changera ce qui ne va pas ou qui l'acceptera tout simplement.

La vie est faite de choix, de croisements qu'on prend pas toujours dans le sens qu'on nous demande, de routes qu'on prend à l'envers...

Mais au final le tout c'est de ne plus attendre la bonne fée inexistante...ou alors en tout cas de choper sa baguette et d'apprendre à jouer avec...

Au bout de quelques secondes où je suis restée figée sur place sans rien dire, A. m'a pris le bras avec un sourire et ils m'ont demandé si ça allait, attendant vraiment une réponse.

Et oui...ça va pas mal...

Mais j'ai envie de vacances...