mercredi, novembre 8

Agna

Encore une fois à ne pas savoir qu’écrire alors que ce n’est pas l’envie qui manque.

Peut être juste un soupir … Comme d’un soulagement. Pouvoir respirer, voir les choses sous un nouvel angle, une fois encore … peut être enfin la bonne.

On ne dit jamais assez aux personnes à qui l’on tient qu’on les aime.

C’est une vérité … alors vous avez ceux qui le disent sans parcimonie aucune à tout va. Vous savez … les bons vieux « on restera amis pour la viiiie ! » suivi en général d’un « rendez vous dans dix ans, même jour, même heure, etc… ». Vous avez les handicapés sentimentaux qui n’en lâchent pas une miette ou rarement. Et ces autres, plus rares, qui le disent quand ils en ont envie, besoin ou que sais je d’autre.

Le fait est que lorsque ceci est sincère, qu’on le ressent, on ne peut généralement pas s’empêcher d’évoquer également ce que l’on ressent d’une manière ou d’une autre.

Moi, dans tout ça, je me dis que je pourrais très bien mourir dans l’heure qui suit et qu’aucune des personnes qui m’entoure ne serait en réelle mesure de décrire ce que je ressentais pour elle. Je trouve ça fichtrement dommage. Mais … comment décrire ? On ne peut pas quantifier des sentiments comme de la farine dans une recette. Puis ils changent, évoluent, mais surtout … surtout personne n’associe réellement les mêmes choses derrière un mot du fait de notre système de valeurs.

En fait tout ceci réside en une seule et unique chose : s’ouvrir et être franche.

Là je dis, merci Pépelle. (private Joke)

Enfin, pour changer de sujet, j’aimerai juste crier à la blasitude totale et à un énervement certain au niveau des utilisateurs de la technologie portable.

Toi, usager des transports en commun que tu es, n’as-tu jamais entendu ce doux son mélodieux de rap sauvage, arguant des :

« Les nègres lâchent plus de charabia qu'une vache espagnole
A côté d'eux ma plume fait du Marcel Pagnol
Je fume quand je stress, roule avec des gremlins
et ma street team, colle mes putes dans ta tess »

Par exemple … Tout ce qu’il y a de plus charmant, et encore, je suis restée dans l’over soft.

Cette charmante mélodie provenait d’un téléphone portable sur lequel, toi, lecteur adoré, tu écouterais du JJG, de l’Evanescence ou que sais je encore si seulement tu avais les tunes de te le payer. Mais une chose dont je suis sure, c’est que tu n’emmerderais pas les autres dans les transports pour une simple raison « le respect des autres ». Une valeur bien vite perdue par les nouvelles générations … ça me débecte.

Remarquez, on devrait se cotiser pour faire un duel musical dans le tram. C’est une version plus stylé que le bon vieux « c’est à baboooord, qu’on gueule qu’on gueule, c’est à baboooord qu’on gueule le plus fort ! » et cie.

Ou alors tout ceci dénote un soucis d’audition, ou peut être une réelle envie de partager, ou une perte totale de la vue incluant par cela même que les personnes se croient seules.

Ou alors, de manière plus pragmatique … une dégénérescence congénitale du cerveau.

Bon voilà, maintenant que j’ai bien râlé, j’vais aller travailler.

Non parce que c’est pas tout, mais si j’ai pas mon année et mon diplôme, comment je vais me le payer mon téléphone Aïe Tech’ pour les duels musicaux ? Hein ?