Mouais...

Je regarde les annales de mes concours que je passe dans 15 jours et je me dis que je vais les planter...

Et je hausse les épaules... mouais... de toute façon ces concours-là je m'en fous, je les passe histoire de dire que j'ai passé des concours cette année...Même si le deuxième pourrait m'intéresser et encore que...quand je vois le programme demandé je me dis que faire ça toute ma vie ça me saoulerait vite...

Alors la question se pose de nouveau...Qu'est ce que je veux faire toute ma vie?

Le concours d'attaché à la conservation du patrimoine me tente plus...

Celui d'instit' me tente vraiment...il m'a toujours tentée et ce coup-ci, je suis inscrite...

C'est marrant, on pourrait presque croire que je revois mes prétentions à la baisse mais j'ai besoin de spontanéité, de rire, de me retrouver chaque jour devant des situations inconnues...C'est pour ça que j'ai vraiment apprécié de me retrouver de nouveau en restauration...le contact quotidien avec les autres...

Je suis fatiguée, je suis malade...

J'en ai marre de cogiter tout le temps, de pas savoir ce que je veux faire...à la longue ça finit presque par être lassant...
J'ai fait des études par "paresse", facilité ou que sais-je encore...
Je n'ai jamais franchement été passionnée par ce que j'ai fait...ni par ce que je révise en ce moment...Ce n'est pas pour moi je le sais mais y a des moments où je m'obstine vraiment, ou plutôt où je me dis que je dis passer ces concours histoire de dire "aux gens" que j'ai pas fait ce type d'études pour rien....

Ridicule n'est ce pas?

Pffff et faire rentière ce serait bien nan?

Sinon moi ça va merci et vous?

Dans la vie nous traversons tous des périodes difficiles, peu importe le domaine. Ces périodes sont de durée, d’intensité, de douleur variables. Certains en parlent d’eux même, d’autres préfèrent qu’on leur pose des questions tandis que d’autres tendent à vouloir résoudre ça seul.

Quoiqu’il en soit, un entourage est nécessaire. Et c’est théoriquement à ça que servent les amis ou la famille proche. Théoriquement parce que parfois on se retrouve avec quelques surprises assez désagréables.
On pense que ces personnes nous comprendront ou viendront vers nous lorsque ça ne va pas … mais ce n’est pas toujours le cas, c’est même l’inverse qui se produit pour des raisons aussi bien diverses que variées.
On se retrouve alors avec des gens qui se foutent de vous, préfèrent voir d’autres personnes (parce que plus joviales ?), se renferment prétextant qu'eux aussi vont mal après tout, ne disent mot sur la situation en question sans chercher à comprendre en restant dans leur version des faits ou sans même y réfléchir pour relativiser.

Je suis déçue, vraiment.
A croire que toutes les personnes finissent par retourner leur veste un jour ou l’autre …

Aujourd'hui ... la rentrée.
Aujourd'hui j'ai aussi appris que je ne ferai pas d'équitation, seul sport qui aurait pu m'aller.
Aujourd'hui ... mal de ventre.
Aujourd'hui ai acheté mes superbes converses grises qui claquent leur race [mouahahaha]

Aujourd'hui pas grand chose a raconter en fin de comptes.

Depeche mode - Somebody

Ca fait tellement longtemps que je voulais écrire, ré-écrire; qu'à présent je me trouve dans une situation où la seule chose qui sort de mon esprit semble être parsemé de grosses tâches noires indélébiles.

J'ai pas compri dans le train ce qu'il m'arrivait, il allait tellement vite, je me suis laissée porter. C'est dans le hall que j'ai eu le second pincement au coeur, celui qui vous ulcère et vous lassère de toutes ses forces, celui qui vous comprime et vous raidis, celui qui.

Dans la voiture ça a été pire. Seconde fois [aussi] où je me mords les lèvres aussi fort que je peux pour éviter que des larmes ruissèlent le long des joues.

Depuis, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis mordue la lèvre.
Depuis, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai eu des fous rires avec mon homme.


.your love disconnecting me.

Peur...

C'est quand même bizarre...enfin pas bizarre...je n'arrive pas à mettre un terme exact là-dessus...

Quand j'ai écouté le médecin hier me dire qu'il était fier de moi, de mes kilos perdus et que j'étais quelqu'un de motivée, pleine de bonne volonté j'aurais du être contente...

Mais en fait non...j'ai fait la contente, j'ai essayé de me persuader que j'étais fière de moi et que j'aurais pu faire mieux...que j'allais faire mieux...

Mais après avoir fait une crise de boulimie compulsive ce soir je peux dire exactement ce qui s'est passé...

J'ai eu peur...peur de me dire que ça marche vraiment...que je commence vraiment à ressembler à quelque chose...

Peur que ce fantasme devienne une réalité tangible, que je n'ai plus d'excuses bidons pour ne pas me lancer...

J'ai du manger n'importe comment pendant presque 3 jours pour me rendre compte que je me faisais du mal...que j'ai failli repartir en arrière de plus belle...

Alors que je suis si bien partie...

Peut-être que j'ai eu besoin de ce dérapage pour me remettre sur la voie, je sais pas trop...

Mais je commence enfin à me sentir bien dans ma peau et j'ai vraiment pas envie que ça s'arrête...

"Nothing tastes better than to feel fit..."

Je vais en faire mon nouveau credo...

Allez, c'est reparti pour un tour...

Destin...

C'est marrant (enfin marrant, tout est relatif hein) l'autre jour avec Gwen on parlait du destin....

Et je me suis rappelé de cette soirée tellement bizarre...où cette fille que je connaissais à peine m'a fait boire du café et a lu ma vie dans cette tasse...
Au début j'étais plus que sceptique...elle a commencé par des généralités que tout le monde aurait pu deviner...
Et puis elle est devenue plus précise...trop précise pour que ce soit une simple coïncidence...

Elle avait refusé dans un premier temps de me lire ma tasse...présage funeste tout ça...finalement elle me l'a lue...

Tout ce qu'elle a dit s'est avéré exact...tout sauf une chose qui en entraineraît une autre...qui j'espère n'arrivera jamais...

D'autres lui ont donné leur tasse à lire aussi...et tout s'est avéré trop exact pour être de simples présomptions...surtout d'une personne que tu connais à peine...

Elle a été la deuxième personne en quelques jours à me dire que j'avais UN grand Amour dans ma vie...cet amour de princesse qui vient quand on l'attend pas et qui change tout...mais à quel prix si le reste s'avère aussi exact?
Ca m'a fait doucement sourire la première fois qu'on me l'a dit, hausser un sourcil la deuxième fois...à quand la troisième alors?

Je me dis que je crois au destin c'est vrai...mais que tellement de chose peuvent découler d'un simple évènement, d'une seul décision...tout est trop complexe pour se résumer à un vaste plan qu'on ne peut distinguer à notre niveau...

Je sais, je suis un peu embrouillée mais il est 2H30...Oui c'est une bonne excuse je trouve...

Je ferais mieux d'aller me coucher...

Fin.

Moins de deux jours...


Baudelaire, Les fleurs du mal

Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: Souviens-toi!
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote Souviens-toi! — Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi
Le jour décroît; la nuit augmente, souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!),
Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!

Point

7 jours avant que tout finisse, 7 jours ... Le procédé employé est effrayant. La prévision est tristement amère et rend mal. Tout ceci dans l'ordre des choses ... une planification partagée entre peur de la durée et perte de l'être aimé.
Décidemment je n'aime pas Paris. Tout me rebute là bas. Les gens, l'ambiance, l'environnement, le mode de vie ... Paris ... tu m'auras volé des êtres chers dans ma vie. Je hais cette ville.

L'envie de tout abondonner qui se bat contre la raison qui crie de colère que tout ceci n'est pas si terrible et que ça a été fait ainsi, que c'est sûrement mieux comme ça.

J'aurais envie de lui dire "ne t'en vas pas" ... mais tout m'y interdit. A commencer par moi.