lundi, avril 3

Vide et pleine en même temps. Dualité étrange à la sortie d’un week end en altitude.

Ce matin, ouvrir les yeux et me rendre compte qu’elle n’est pas là. Réaliser que je suis seule dans le lit. Que sous cette couette ne se trouve qu’un corps. J’ai froid, je ferme les yeux, espérant que tout ceci soit un cauchemar et que lorsque que je les réouvrirais, elle sera là et me serrera dans ses bras en me disant que tout va bien, que ceci n’était qu’un mauvais rêve.

J’avoue, je n’ai pas à me plaindre. Elle le dit elle même et j’en suis consciente aussi : on a la chance de pouvoir communiquer quand on veut, les progrès technologiques étant de notre côté. Je parle simplement de la « rechûte ». Cet instant où l’on commence à ne plus planer car forcé de retourner à la réalité.

Pas envie de voir les têtes au boulot ce matin, pas envie de dire « bonjour » et faire semblant de sourire. Les sourires sont pour elle.

J’écoutais les musiques dans le train, ces musiques un peu tristes que j’écoutais souvent (mélancolie addict … on se refait pas hein …), puis dans la voiture sur le chemin du retour – de nuit, conduire de nuit c’est mieux - à découvrir les quelques nouveautés sans goûts qui passent à la radio. Tout ça pour me rendre compte que ces paroles, maintenant, j’en rigole. Quand on est à la cime de la plus haute montagne du paradis, comment peut on oser tenter de s’identifier à ce type de chansons après tout ?

Sinon j’ai dompté le chat. Ou alors c’est lui qui m’a dompté peut être … hmm … bref, tout ça pour dire qu’entre Ziggy et moi (oui Brigitte, tu deviens une star internationale, tu es cité(e) sur les blogs à ton plus grand désarroi XD ) c’est une grande histoire d’amour. (Brigitte c’est la part de féminin qui sommeille en Ziggy, le Yin du Yang si vous voulez).

Y’aurait tellement à en dire que je ne saurais même pas par où commencer. Alors … ça ne sortira pas. Ça l’attendra.


J’aurais dû parler depuis une semaine déjà de l’épisode avec ma mère (oh adolescente post pubère pleine de boutons et qui réclame sa liberté sur les méandres du passé qui sommeille en moi … une chose à te dire … dégage.) mais j’ai vraiment pas la foi, vraiment pas. Pas envie d’y repenser maintenant, beaucoup trop d’autres choses en tête.

2 Comments:

Blogger disturb said...

t'es dur avec elle sur ce coup.
le sarcasme aussi poussé n'était peut être pas utile à ce point.

03 avril, 2006 19:54  
Blogger dré said...

Qui ? Quoi ?

03 avril, 2006 22:24  

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