Laboratoire du Docteur, bonjouuur !

Ce soir l'Homme de commerce va rentrer, épuisé, ruiné, laminé par ses concours. Deux framboisines l'attendront sagement dans le frigo, tandis qu'un kinder trônera fièrement à côté du lit, n'attendant qu'a n'être dévoré.
Et puisque je suis grand seigneur, pour toi lecteur, ce soir je vais répondre à la question qui te turlupine depuis la lecture de ma seconde phrase : "Mais qu'est ce donc qu'une framboisine ?"

La framboisine, tu apprendras que c'est un mélange subtile de pâte et de framboises mixées. Non pas que les framboises, comme aiment le spécifier le caféïnophile de Poitiers, deviennent un terme élégant pour désigner les demoiselles, mais plutôt que les dernières achetées en date étaient dignes d'une date de péremption d'il y a environ quelques semaines.

Alors à la cantoche, t'voir ta gueule à la récré et tout le tralala qui te trottent en tête, tu peux évidemment le remballer. Et si ta poche n'est pas assez grande pour accueillir tout ce beau monde, je te ferai grâce une fois de plus de mon aimable gentillesse en te prêttant la mienne.

Dès lors, le rituel quotidien du repérage des belles demoiselles commence. La caféïnophile de Poitiers accompagné de son compère le grand barbu Indien, sont aux aguets. La moindre demoiselle en blouse blanche devient la cible de quatre yeux qui, s'ils étaient des bouches, ne pourraient se retenir de produire une flaque de bave à chaque jupette qui défile.

Et non, docteur Carter ne fait pas parti des mannequins. Ou alors depuis le dernier tournage il a pris un peu de bide, a lissé le cailloux, et a enlevé la tonne de maquillage qui lui cachait si bien les rides.

Il est donc plausible que je me joigne à la meute bavante qui n'attend qu'une chose : la prochaine jupette pour pousser un soupir qui est censé rappeler que nos compères sont célibataires depuis un moment.

Alors, afin de les rassurer et de détourner leur attention, je leur explique la vie. Dès lors je deviens l'objet de tant d'attention qu'il m'a fallut à peine 10 bonnes minutes pour me rendre compte que j'étais également l'objet de la convoitise de la part du caféïnophile de Poitiers.

Ouh horreur et putréfaction ! Me voilà rouge, le nez dans ma salade de fruits, en songeant à mon Homme de commerce qui rigolerait de voir les larons que j'attire malgré moi.

Alors je détourne la conversation et me fais passer pour la vilaine sorcière, copine affreuse qui ne respecte rien et ferait ranger tout révolver situer en dessous de la ceinture à n'importe quel couillu digne de ce nom. Songeons tout de même qu'il y a une part de vérité dans mes dires, et que malgré tout cela n'a pas eu l'air de les décourager.
Zut. Flute. Crotte. Chier.

Enfin. Après moultes conversations, nous voilà enfin revenus au point de départ, moi le sourire Kawaï en songeant à la perspective de séjour dans ma contrée natale, et les zouzou avec la queue basse et les yeux de chiens battus.

[excuse moi Lucas]