mardi, mars 7

La boîte en fer.


Parce que si je dois dédier un texte à quelqu'un c'est bien à elle.
Parce que si je dois haïr quelqu'un je ne peux me permettre que ce soit elle.
Parce que si je dois ne plus l'aimer c'est que ce n'est pas moi.
Parce que si je dois lui dire au revoir ce sera pour bientôt la revoir.
Parce que c'est elle.

...et parce qu'aujourd'hui elle m'a fait pleurer.

Elle est arrivée. M'a pris la main. M'a dit de la suivre.
C'est ce que j'ai fait. Elle m'a tendu un sachet et une lettre.
Elle est repartie aussi vite qu'elle me les a donné.

J'ai pas compris tout de suite.
Juste son "c'est pour ton anniversaire .. un peu en avance" lancé en se retournant.

Alors j'ai regardé dans le sachet. La boîte en fer comme celle que toutes nos grands mères ont et qui leur sert de rangement à sucre, à dés à coudre, à pelotes de laine.
Dedans. Les madelaines au chocolat que j'aime tant. Une floppée de douceur qui vous arrive dans la figure alors que personne ne vous avait prévenu. Ingras.

Puis la lettre. C'est ça. La lettre. Ca s'est précipité.
Je l'ai ouvert. J'ai commencé à lire, et un bout de papier qui tombe. Je comprends pas. Un chèque d'un certain montant.
Et sa phrase "Je sais que pour toi, partir retrouver tes proches est quelque chose qui te tiens à coeur, tes yeux me le disent, tu n'as même pas besoin de parler. Je sais que ton rêve s'est écroulé samedi en apprenant la nouvelle, alors je te demande à ton tour d'accepter mon aide et donc ce chèque".
Et là j'ai compris. Elle a voulu m'offrir le voyage jusqu'à Avignon parce que je ne pouvais pas me permettre de claquer 80€ seule pour deux jours.
Les larmes ont commencé à couler.

Merde Van ... je ne te connais que depuis 2 ans et tu me prouves ton amitié comme si mon sourire était une flamme à tes yeux.
Non. Mais pourquoi toi tu as su ça ? Pourquoi tu l'as fait ? Tu voulais me faire sourire, et comme une idiote j'ai pleuré.
Je ne sais pas quoi te dire, sauf un "je t'aime" qui sortait du fond du coeur, parce que pour une fois "merci" ça ne voulait rien dire.
Tu m'as tendu tes bras. Je m'y suis jetée dedans comme une gamine qui vient de recevoir le plus beau cadeau qu'on ait jamais pu lui faire, mais qui le rend instantanément.

Sur ce coup je ne sais pas quoi te dire. Tu me cloues au sol. Tu m'aurais poignardé que ça aurait été plus facile à comprendre.

3 Comments:

Blogger Maryn said...

Suis toute contente pour toi ^^
Elle est chouette ton amie didon !

08 mars, 2006 12:54  
Anonymous Anonyme said...

ça c'est classe :)

08 mars, 2006 14:53  
Anonymous Anonyme said...

ça aurait été plus classe que j'accepte, mais je préfère qu'on fasse une soirée plus tard.

et je viens ENFIN d'avoir la fenetre dont vous parlez !! uhuh !

08 mars, 2006 18:18  

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