Elle est venue comme elle est repartie.
Après la semaine atroce passée à me désespérer de moi même et de la merde que je peux fournir, je suis fatiguée. C'est une déclaration affirmative.
Hier s'est évidemment très mal passé. Après avoir appris que je ne pourrais finalement pas retourner chez moi le weekend post-partiel, la grande blonde m'a fait une belle crise de larmes avec une jalousie sous-jacente. Alors non, elle ne me connait pas. Parce que si ça avait été le cas, et peu de personnes s'y trouvent, elle aurait vu que moi non plus c'était pas le moment, que j'implosais de l'intérieur, et que j'avais envie de chialer ma race de cette rage que je ne pouvais revenir. Je n'aime pas me plaindre de ça, ni de tout ça, et encore moins pleurer ... alors pourquoi les gens cherchent-ils à tout prix à te faire verser des larmes chaudes et sans espoirs ?
A trop espérer, la chute est beaucoup plus difficile.
Une fois de plus je ravale le tout comme on engloutissait les bonbons étant gamins. J'avale et je la ferme. Et je digère. Doucement. Peut être pas vraiment sûrement.
Même que j'ai pu entrevoir un bout d'Emisphère. Même que ma soeur elle semblait contente de me laisser poiroter derrière. Même que moi et les fleurs contentes ça nous fait sourire. Mais chut parce que c'est beau.
Et hier soir cette sortie basket/crêpe/billard ... vraiment pas de fausse note, et c'était la soirée idéale face à la journée que j'avais passé.
Après un trajet somptueux dans la voiture de Greg (alias Doudou la crêpe) à chercher le gymnase où jouait Bast, nous sommes arrivés à la fin de la partie. A force d'avoir parcouru tous les gymnases de la ville, on a bien finit par le retrouver !
Et la crêpe ! La partie de fous rires. Et le regard de Greg. De jolis yeux. Et des vannes. Toujours. Il en faut. Et c'est ça le meilleur.
Enfin le billard. On y a retrouvé Mikky [oh si j'avais pu te déclarer un magnifique coup de point dans ton nez tellement j'étais énervée contre toi avant de te revoir]. Et c'était tout simplement génial. Non vraiment il n'y a pas de mots, sauf les sous entendus bateau que l'on peut créer en apprenant à jouer au billard. Même que, uhuh, je les ai blasé à leur faire deux/trois coups assez spéciaux. Qu'est ce que j'aime faire tomber les gens de haut quand ils vous croient inculte dans un domaine.
Alors ça a été tranches de fous rires, sur allusions sporadiquement amusantes.
Il n'y avait pas Lui. Et heureusement peut être. Je me dis qu'il n'aurait pas aimé. Que j'aurais dû m'occuper de lui toute la soirée. Que je n'aurais pas pu décompresser comme j'ai pu le faire. Est ce un crime de pouvoir m'amuser sans Lui ?
Pourquoi ai-je toujours ce mal à me détacher des soirées avec eux ? Après Rennes, c'est hier soir. Je perds tous mes mots pour décrire ce que j'ai vécu. Mais bordel, je suis pas habituée aux soirées sans fausses notes qui vous redonnent le sourire jusqu'à 3h du matin. On s'habitue facilement au bonheur parsemé vous croyez ?
Alors je vais prendre mes billets de train. Ou pas.
Sachant que Greg revient le 18 et que j'aimerais bien le revoir. Parce qu'il est génial au fond. Vraiment. Et que si je ne pars pas chez moi, je sais que je pourrais évacuer en jouant au ballet des phrases aléatoires.
Et là, j'ai alterné entre les pleurs et la banane.
J'aime.
3 Comments:
Bon faut vraiment qu'on passe un week end ensemble après tes partiels. Genre tu ramènes ta fraise ou je ramène la mienne.
Ou alors je vais mettre le feu à ton IUT, comme ça pas de partiels et tu pourras te reposer.
Mais tu sais pour Claire, laisse couler. Je me démerderais de monter à Laon au pire. Comme ça tu te dédouanes de la chose. ça t'irait ?
J'ai mangé des fraises à midi.
Courage Laurette, les partiels vont vite passer, tout va vite passer, et on ira faire les folles je ne sais où cet été :)
Ou même avant si possible :)
Maryn > je pourrais pas avant cet été, j'ai plus de vacances =(
Dré > ouais, je vais la voir le weekend de son anniversaire normalement pour pas qu'elle déprime trop...
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