si je savais racconter des histoires, je changerai le monde tous les soirs.
Je leur ai dis au revoir.
Voilà.
C'est ici que se termine plein de belles histoires que j'avais construites en deux ans.
C'est cours, et long à la fois.
Juste le temps de t'accrocher assez aux gens pour que le ventre se serre fort quand tu les serres dans tes bras avant de partir.
Il y a elles que je revois bientôt début juillet si tout va bien. Les "au revoir" n'ont pas été si pénibles que ça.
Il y a elle qui a séché mes larmes avant que je prenne le PC. Idem, à revoir en juillet.
Il y a lui que je vois ce soir, demain et lundi. Officiellement c'est magique et on s'aime. Officieusement je veux laisser le temps faire son affaire de notre histoire.
Et il y a lui. Celui pour qui mes larmes ont été les plus fortes ces derniers jours. Parce que oui je suis émotive. Parce que je tiens beaucoup à lui. Parce qu'on a passé deux nuits à parler vraiment géniales. Et parce que j'ai beaucoup d'estime là où pour lui il n'y a que du néant. Il mérite des choses si belles, mais ne voit que le quart de la beauté d'une situation. Enfin j'aurais tellement de jolis mots pour lui que même un poste ne suffirait pas, et surtout n'expliquerait pas bien ce qu'il se passe.
Il faut vraiment que je lui dise dans quel état était mon couple au moment où je l'ai rencontré. Puis on a pas fait exprès de s'attacher. On a tenté de mettre au point la situation. Deux fois. Echec.
Et lorsque ses mains s'approchent de moi, j'ai le coeur qui fait dix tours, le ventre qui se noue et les muscles qui se contractent. Tout ce qu'il m'a apporté durant ce mois et demi a été si fort et si nouveau pour moi ... se doute-t-il de ce qu'il se passe vraiment en amour ?
Et l'amour parlons en ...
Justement, nous en avons une vision erronée lui et moi. Alors on en a parlé pendant un moment. Comme si, montrer à cet ange la blessure étrange que produisent des souvenirs, permettait de donner à cette dernière nuit un goût de réglisse.
On veut exorciser les douleurs. On veut montrer combien on tient l'un à l'autre. On veut simplement se sentir humain.
Parce que non, sans l'amour tu n'es rien. Sans l'envie tu n'auras pas de besoin. Et moi sans lui c'est dur.
A part ça, réjouissons nous gaiement des nouvelles du peuple :
- pas très loin de Marolles en Brie, les bucherons ont permis de fabriquer du joli papier pour m'apprendre que j'ai eu mon année avec une fabuleuse réussite à ma soutenance de stage
- hier soir, aux alentours de 19h, un avis spécial de météo ensoleillée a laissé entrevoir une éventuelle possibilité de gardiennage d'enfants de maternelle en Août
- aujourd'hui, après le fabuleux spectacle de danses indiennes offert par "Rajinder est vilain, Rajinder est méchant", me voici encore face à cette peur de solitude au moment de quitter Maria et JM. Quand la vie s'obstine dans ses heures assassines, je me dis que tout devient cyclique au point d'en devenir blasant.
- enfin, dernière nouvelle et pas des moindre, un orage cataclysmique arrive sur Paris lundi dans la matinée. Songez à rentrer femmes, enfants, et eventuels animaux errants encore dehors.