mardi, août 29

Happy ending.

Je viens de lire "Hell".

C'est beau, bien écrit, magnifique histoire d'un amour où les protagonistes se comprennent tellement qu'ils en oublient qu'ils sont pareils.

A lire. Vraiment.

A part ça, ça va.
Je rentre bientôt à Toulouse.

Aucun sentiment de lassitude qui d'habitude me permettait de ressentir cet volonté de solitude.
Et parce que le présent est rempli de solitude amèr, je me demande si on se reviendra.

Et cet autre avec qui je vais continuer à jouer l'indifférente. Parce que "pareils". Et que je sais que ça lui fera du mal, en simple réponse à sa soit disant "connerie". Lui montrer que je suis aussi forte que lui sur ce terrain. Il en est devenu tellement prévisible que ça me fait rire sadiquement des larmes que l'on a pu verser et que l'on verse.

Elle, que je déteste toujours autant. J'ai voulu l'aider. Elle m'a laissé de côté. A présent, elle n'a plus intérêt à l'approcher, car je suis rancunière en amour. Et que j'aime secrètement lui vomir dessus dans mes rêves.

Mais ça va. Je vis bien tout ça. Je ne vois pas en quoi devrions nous nous plaindre pour des choses aussi futiles. Surtout lorsque 95% des gens se plaignent à longueur de temps. Je suis lassée des plaintes, des cris, des rancoeurs, des prises de tronches. Des gens en fait.
Alors j'accueille leur petite vie avec grasse et gentillesse, souris pour mieux vomir. Avec la joie. Toujours.

Ton absence n'est pas la cause de tout ça. Ca se passe bien ça aussi. Ca va aller, ne t'inquiète pas.
Et au fait ... je t'aime.



C'est si facile de mentir.


lundi, août 28

Parce qu'il faut bien un titre...

C'était bien les vacances...

Vraiment bien...

Des vrais moments de détente, de rires, de sourires complices sans arrière pensée.

Des moments sans se prendre la tête ou se demander ce qui allait bien pouvoir se passer le lendemain, le mois d'après ou que sais-je encore...

Pour ça tout d'abord je vous remercie (les personnes se sentant visées le sont à juste titre ^^), pour mes humeurs, mes délires, mes besoins de papotage...tout ça quoi.

J'ai passé mes vacances avec des amis et ça m'a fait un bien monstrueux...

Même si...

Je reprendrais la phrase d'une amie à moi qui sait toujours trouver les mots...

"Les laetitia on malheureusement besoin de beaucoup de marques d'affection je sais bien..."

On a pas toujours ce qu'on veut dans la vie il parait. Enfin, c'est plutôt une certitude en fait...et puis vu mes fréquentations je suis plutôt mal barrée pour que ça change...

Le pire c'est que ça me fait sourire tout ça...comme quoi je dois y trouver mon compte au final...

Pis à en croire mon cousin, le Roi Lion c'est pas si bidon que ça...

Comme quoi...

mercredi, août 2

Mouais (encore...)...

"Tu devrais lui écrire un mot, je suis sure que ça lui ferait plaisir..."

Et pour lui dire quoi ?

Que sa vie a été chamboulée et que personne ne peut rien y faire ? Que les choses ne feront qu'empirer dans les prochains jours ?

Qu'aucun mot ne le consolera vraiment, que la perte d'un père est quelque chose qui ne se soigne pas comme une carie ou une jambe cassée ?

Que ce soit à 10, 20 ou 40 ans ça ne rend pas les choses plus faciles ou plus simples ou plus faciles à accepter ?

Que sa mère commence doucement à péter les plombs et ne s'en remettra probablement pas ?

Que c'est le début de la fin ?

Ou que je l'aime...comme je l'ai toujours aimé... que c'est mon parrain à moi et que j'aimerais m'assoir avec lui au fond du potager sous un arbre, le regarder m'apprendre sans m'en soucier les diverses façons de déterrer les petites patates que j'aime...

Lui dire qu'à chaque fois que j'écoute du piano je pense à lui et que j'ai un léger sourire qui flotte sur les lèvres à la pensée des cours désastreux qu'il m'a donnés...

Lui dire que même si je ne suis pas à coté de lui je pense très fort à lui et que j'ai plus de peine que je ne saurais le dire...

Et je sais pas moi...Ca c'est peut-être pas mal déjà non ?

Pffff...