Gni ?

La règle de déviation

On a toujours entendu dire "ça se passe comme ça chez mac donald", mais ça peut très bien se passer comme ça pour toute une vie ?

A penser qu'un édifice peut s'écrouler d'un simple coup de vent ça me fout pas mal de frissons. Et pas que ça, mais ce point reste tout à fait différent.

Et moi j'te connais à peine, je sais pas l'enjeu, je sais pas le contre-coup. Mais tant pis, je fonce. Je ferme les yeux et advienne que pourra.

Un roseau. Pli. Pli. Mais ne te brise pas.
Je ne suis pas assez forte pour me permettre de me montrer vulnérable.

Alors crache tes poumons. Bois à t'en saouler. Danse à t'énivrer de ce que ça t'apporte. Et va au diable si tu crois que je serai insensible à un quelconque retour.

Vous êtes virés de ce cirque. La loi est impitoyable.
Certains entrent, il leur faut de la place. Adieu.

Et sans regret aucun la porte se referma.

L'effet frigo

Je te promets que je n'avais aucun doute sur ta sincérité.
Et cette impression de te connaître depuis si longtemps pour savoir que tu ne pourrais pas me faire ça.
Tu pensais peut être pareil de moi. Je me dégoûte à y repenser.

Si seulement je pouvais effacer une partie de ma vie même si au fond elle m'a permis d'aller mieux, crois-tu que ça simplifierait les choses ?

Ca fait un moment que je parle de toi à Fred. Il sait si peu de choses sur toi, et me fais une moue mémorable à chaque fois qu'il me pose une question aux réponses qui reviennent inlassablement sur toi...

"Dis laure, c'est quoi ton idéal masculin ?"
"...mon copain..." (avec mon plus beau sourire kawaï)
"..." (rire et exaspération de Fred)
"bin quoi, je vais pas te mentir... bon certes j'admets que Josh Hartnett ne laisse pas indifférente"
"lol oui mais il est loin ton copain là !"
"oui ! sans compter qu'il se barre trois mois en espagne, et puis encore cinq mois après"
- Alex qui rejoint la conversation -
"ah, et tu crois qu'il va tenir ? ...parce qu'un mec qui est tout seul, surtout avec des ALLEMANDES, je te racconte que ça !!!!"
"...vous êtes des boulets sérieux, je le connais bien mon copain, je sais qu'il ne ferait jamais ça."
"Tu sais Laure, ça reste un garçon, ne te fais pas trop d'illusions, ça serait dommage..."
"Mais non, ça va aller. Juste qu'il veut prendre une chambre mixte pour des raisons de merde"
"..." -silence-
"..." -pas mieux-
"Non mais avec des chambres mixtes tu crois pas que la petite Hanke n'ira pas le voir, parce que tenir trois mois sans relation sexuelle c'est pas possible !" -confirmation d'Alex-
"...c'est peut être pas faux..."

Doute.

...

Doute.

...

Doutes.

Alors, même si après ça on est allé au café populaire et que c'était mieux que bien.
Alors, même si après ça on a enchaîné par une boîte et que c'était plus que terrible et que je te jure d'avoir essayé de ne pas penser à tout ça.
Et pourtant, je reste une fille. Une sacrée putain de fille qui regarde ces conneries de mangas pour enfoirées de putains de filles et qui voit un mec qui trompe sa nana.

Et ces phrases si censées que j'ai voulu nier en bloc face à eux qui, au fond ne cherchent qu'à me protéger, me reviennent en tête inlassablement.

Alors tu sais, là comme ça, je n'ai plus envie de te voir.
Je veux que tu restes loin parce que ça me dégoûte. Je me dégoûte encore plus.
Et je veux continuer à aller danser avec eux parce que je n'ai pensé à rien d'autre. Il faut que je me défoule.

...No need to cry...



PS : je préviens juste, que personne ne vienne me parler de cet article ou n'ait une quelconque réaction.

…

Elle ouvre grand les yeux pour approximer quand le sol qu’elle voit inéluctablement s’approcher arrêtera sa chute. Lorsqu’elle entend un : « plooooong » et sent son corps remonter.
Se demandant l’espace d’un instant ce qu’il se passe, elle élargit son champ de vision et voit trois petites têtes brunes écarter un filet en cote de maille moelleuse (si si ça existe) qu’elle vient de percuter.

ploooong
…
plooong
…
ploong
…
plong
…
…

La tête rivée vers le haut du chapiteau, elle est maintenant immobile sur le filet alors qu’au fond d’elle-même tout est brisé et estimait que le sol aurait été une alternative bien plus riche pour le gérant. Alors elle ne bouge pas. Elle ferme les yeux et sa vie repasse en boucle comme un mauvais magnétoscope qui fait sauter la cassette et la ramène inlassablement en arrière. Elle n’écoute plus les « bouuuuuh », « remboursééééés » de la foule remontée. Non. Le Silence se fait en elle. Il s’y impose même.


Silencio.
…

Elle n’a plus la notion du temps.

Silencio.
…

Comment ?

Silencio.
…

Jusqu’à ce que, à travers ses paupières fermées, elle aperçoive un point brillant. Ouvrant à demi les yeux, elle regarde dans sa direction. En se concentrant un peu plus, elle peut même percevoir une mélodie et de la forme du point elle distingue une sorte d’étoile. Qu’est ce que …

« Et maintenant, mesdames et messieurs, le numéro des clowns pour le plus grand bonheur des petits comme des grands ! »

L’annonce l’avait tiré brutalement de ses songes et elle descendit immédiatement du filet pour laisser place. Se tournant vers les petites têtes brunes, elle demanda :
« Allez les enfants, on rentre. Un café nous fera du bien. »

Y a des jours avec...

...et des jours sans...

Beaucoup de jours sans en ce moment...

Sans bien comprendre ce qui se passe, sans bien comprendre cette sensation d'être constamment à la ramasse, de pas trop savoir où on est, sur quelle planète ou je sais pas quelle idiotie dans le même genre...

Sans bien savoir quoi faire pour y remédier...

Sans bien savoir par où commencer pour changer tout ça...

Sans bien savoir comment arriver à surmonter cette montagne...

Et puis...

Ca passe...

Et la musique m'envahit la tête...des fois je me dis que c'est mieux comme ça...ça évite le trop plein de réflexions...ou pas...

Promises made, they we're lost
Somewhere beside  you
Waiting around can leave some
Feeling like I do
Promises made, and we stayed
Dreaming of leaving

We will find good days for us
The sun will shine brightly
Live our life, if only for just
A moment

The good-byes are gone, but the echoes remain
To remind you
Oh, we could belong to the lucky ones
If we just tried to
Promises made, where we laid

Our days of believing
We will find good days for us
The sun will shine brightly
Live our life, if only for just
A moment

It's ok to cry for a moment
When promises shatter
But don't waste your tears for too long
Because soon it won't matter
Promises made, they were lost
But don't bother grieving

We will find good days for us
The sun will shine brightly
Live our life, if only for just
A moment

Tralala et bien fait pour toi !

Parce que je suis la plus heureuse pour ma twin.
Parce que je viens de sortir d'un sale controle.
Parce que j'ai eu mon meilleur ami au téléphone.
Parce que je reviens d'un concert celtique.
Parce que j'ai chanté très faux dans un micro samedi dernier dans un bar pomé avec les deux twins.
Parce que j'ai envie de sourire.
Et puis voilà ^^

Silencio.

L’assemblée ? Une troupe de trapézistes.
Le lieu ? Un chapiteau.

Du haut de sa perche elle se demande si elle saute. Mais elle ne veut plus hésiter. Elle ne le veut plus. Et puis il y a des gens qui attendent alors elle se lance. Elle a su faire durant toutes ces répétitions, durant toutes ces années de travail. Sauf qu’elle n’a pas prit le temps de regarder si son partenaire sauterait avec elle. Et cette fois, il n’était bien entendu pas en face, et quand, en plein ciel elle a relevé la tête, elle a vu un petit écriteau « non ci sarà ». Trop tard. Tentant de se raccrocher au trapèze, celui-ci céda sous les coups mal agiles. En chute libre. Se débattant tant bien que mal dans les airs, se demandant si elle loupera ou pas le filet …

« Réponse au prochain épisode » parait il.

Et pour l’image, suffira d’compter les points. Tendez les mains, vous verrez bien. Deux par personne, dix pour la forme, il y a la somme.

Pour reprendre une amie qui m'est chère...

"Ca fait du bien de se sentir bien parfois quand même..."

Il est 14H, on est posés à papoter de tout et de rien comme d'habitude, quand d'un coup il a l'air géné, comme s'il avait un truc à dire qu'il osait pas.
Alors j'embraie sur autre chose comme d'habitude quand on se met à parler de trucs trop "privés" quand il me coupe la parole d'un coup.

"Tu sais euh, tu seras plus que bienvenue dans ma future maison...enfin quand j'en aurais une...enfin quand tu veux quoi...parce bon quand même...enfin...c'est que..."

Et moi je souris...

Pour une fois je vois parfaitement et ça fait plaisir... d'avoir des amis...

Diiiiiis ?

Je serais quoi quand je serais grande ?

Je serais qui ?

Ah...

Je suis dejà grande... Mince alors...

Ca se complique tout ça...ça se complique vraiment...

Surtout que le coup de pieds aux fesses, ayé il est là...il arrive à grands pas (sans mauvais jeu de mots foireux, ce serait pas mon genre hein)...

Mouaif mouaif mouaif...

Ninja c'est un bon job ça non?

Hum...